En complément des différentes informations traitées ces derniers jours, la Police cantonale précise les aspects opérationnels liés au contrôle des migrants, en particulier les mesures prises lors de la présence de clandestins. Ces contrôles sont gérés par le Corps des gardes-frontière et la Police cantonale, selon les besoins et demandes, intervient en appui. Ils concernent particulièrement les trains « Thello EN220 », qui circulent d’Italie en direction de Paris. Un contrôle des passagers se fait à Brigue, qui est la seule halte pour ces trains dans une gare valaisanne. Lors de cet arrêt, les clandestins, qui ne sont donc pas en ordre avec leurs pièces d’identité et ne remplissent pas les conditions d’admission, sont directement refoulés en Italie, selon les accords en vigueur et le principe de la réadmission simplifiée. Les autres passagers poursuivent leur trajet en direction de Vallorbe et de la France. Durant la halte de Brigue, les Cgfr et la Police cantonale doivent porter une attention particulière afin d’éviter que des clandestins cherchent à prendre la fuite et entrer illégalement sur le territoire helvétique. S’agissant des clandestins qui ont été refoulés pour les raisons précitées, nous indiquons ci-dessous, sur la base des chiffres du Cgfr, le nombre de renvois en Italie lors de haltes en gare de Brigue : 189 clandestins refoulés entre le 8 et le 13 mai 2015 sur la base de la réadmission simplifiée 496 clandestins refoulés entre le 1er et le 14 juin 2015 sur la base de la réadmission simplifiée Outre ces contrôles, la Police cantonale intervient et prend en charge, selon ses compétences et missions, les voyageurs concernés par des procédures administratives ou pénales (ex. mandats d’arrêt, infractions à Loi sur les stupéfiants,…).