C’est au début du mois de novembre que s’est tenue la prestigieuse et exigeante compétition de course d’obstacles légendaire Spartan Trifecta dans les montagnes arides des terres d’origines des Spartans, dans la ville grecque de Sparte. Deux policiers valaisans ont porté haut les couleurs du canton et du pays.
Ce championnat du monde est une compétition qui se déroule sur trois jours uniquement. Trois jours durant lesquels les athlètes multiplient force, endurance, vitesse et chrono. La Spartan n’est pas leader mondial des courses d’obstacles par hasard. Le challenge et le fait de repousser les limites des participants comme jamais auparavant font de cette discipline une expérience unique.
En guise de mise en jambe, nos représentants ont entamé leur épreuve avec une course intitulée « Sprint ». Il s’agit de la première étape de l’aventure remplie d’explosivité. Le parcours comporte 20 obstacles pour une distance de 5 kilomètres.
Après une bonne nuit de sommeil, les policiers Jean-Luc Beney et Alexandre Rey rechaussent leurs baskets pour la seconde étape. Ce tracé de 10 km pour 25 obstacles mène nos concurrents à travers les montagnes grecques, dans un décor idyllique.
L’adage « jamais deux sans trois » représente sans équivoque la volonté de nos policiers de repousser encore un peu plus leurs limites. Ils s’élancent dans cette troisième et ultime course en trois jours. Renommée pour sa difficulté, l’épreuve appelée « Beast » comportent près de 30 obstacles, passant par le franchissement d’innombrables obstacles, tels que le Slip Wall, la Slack line ou encore le Fire Jump, le tout sur une distance d’un semi-marathon de 21 kilomètres.
Trois jours, trois courses, 41 kilomètres pour 75 obstacles, voilà le combo qui a souri aux représentants des forces de l’ordre de la Police cantonale valaisanne.
Alignés dans la catégorie 40 – 44 ans, c’est Jean-Luc Beney qui se montre le plus performant en devenant vice-champion du monde de la discipline entre deux américains. Alexandre Rey termine quant à lui à une brillante 17e place au classement général de cette même catégorie.
« Pour ma deuxième expérience aux championnats du monde après 2019, mon principal objectif était de pouvoir me challenger à nouveau face à des adversaires venus du monde entier… et je n’ai pas été déçu. J’ai dû batailler très dur pour pouvoir monter sur le podium final » conclut Jean-Luc Beney.