Publication du mois de mai 2005
La justice pénale du Valais central communique
Violeur en série
Qui connaît cet homme ?
La Police cantonale valaisanne traque toujours le violeur en série baptisé « le violeur à la cagoule » qui a sévi à de nombreuses reprises, plus particulièrement dans les régions de Sion et Martigny. L’enquête est classée prioritaire au sein des services de police. Une cellule d’enquêteurs examine de nombreuses pistes. Plusieurs spécialistes, notamment des profilers, ont prêté leur concours. Malgré cela, ce dangereux criminel court toujours. Le premier cas recensé remonte à 1993 et les derniers en 2000. Nous sommes convaincus que des cas de viols et des tentatives, commis par le même auteur, n’ont pas encore été portés à notre connaissance. Nous sollicitons l’aide de toutes les personnes ou autres victimes qui, à la lecture des éléments qui suivent, pourront fournir des informations aux enquêteurs.
Signalement de l’auteur
Il s’agit d’un homme de couleur blanche, teint pâle. Son âge actuel se situerait entre 30 et 40 ans. Il a été décrit comme maigre, mesurant 170 à 180 cm. Ses cheveux seraient clairs et ses sourcils clairs et fournis. Il a les yeux clairs, enfoncés (ou caverneux), et des arcades proéminentes. Son nez est plutôt long et busqué. Il s’exprime en français, sans accent particulier. Il porte des gants de chirurgien, fait usage d’une petite lampe de poche de type mag-light, pour éclairer le corps de ses victimes et utilise un petit pistolet pour les menacer. Il porte une cagoule. Il était fumeur au moment des faits.
Son profil psychologique
Il a peu d’estime de sa personne et se sent médiocre. Il éprouve beaucoup de difficulté à avoir une relation normale et une liaison sentimentale durable avec une femme, qu’il utilise comme un objet. Il perd toute confiance en lui lorsqu’il est en présence des femmes. Il connaît des problèmes d’érection. Il s’adonne au voyeurisme. Il consulte du matériel pornographique (films – revues, etc). Noctambule, c’est un solitaire. Il agit dans des endroits où il se sent bien.
Sa manière d’agir
Il agit les week-end et les veilles de jours fériés, de nuit, entre 01h00 et 05h00 du matin. Il connaît parfaitement les lieux où il opère, principalement les parkings ou entrées d’immeubles, dans lesquels il rôde. A Martigny, il a sévi dans plusieurs quartiers et à Sion, principalement à Vissigen. Cagoulé, il surgit par surprise et menace ses victimes au moyen d’un pistolet, lorsqu’elles regagnent leur domicile. Si la victime est à pied, l’auteur l’entraîne dans les sous-sols où il la contraint à subir divers actes sexuels. Si la victime est au volant d’un véhicule, il utilise celui-ci et le conduit pour se rendre dans la nature, dans des lieux qu’il connaît très bien, soit à Sion dans les vergers de Bramois et à Martigny dans le secteur du Mont-Chemin. Il les ramène ensuite près de leur domicile. Afin d’empêcher que les victimes ne voient le parcours emprunté, le violeur a fait plusieurs fois usage d’un sac et même d’une veste pour leur recouvrir la tête. Généralement, il leur attache les mains dans le dos, notamment à l’aide d’une ficelle, d’une cordelette ou d’attaches plastiques. Il observe le corps de sa victime au moyen d’une petite lampe de poche de type mag-light. Il exige des fellations. Il les viole et les sodomise.